Au Burkina Faso, le ministre Aboubakar Nacanabo clarifie la position de Ouagadougou vis-à-vis du franc CFA après la sortie de la CEDEAO

Au Burkina Faso, le ministre Aboubakar Nacanabo clarifie la position de Ouagadougou vis-à-vis du franc CFA après la sortie de la CEDEAO

Au Burkina Faso le dimanche 4 février 2024, le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubakar Nacanabo, a affirmé que son pays demeure un membre actif de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), tout en soulignant la nécessité que cette union maintienne ses principes fondateurs, contrairement à la CEDEAO.

Dans une interview accordée à l’Agence d’Information du Burkina (AIB), le ministre Nacanabo a clarifié les motifs de la sortie de la CEDEAO, expliquant que cette décision était motivée par le détournement des idéaux originaux de l’organisation. « Les raisons qui nous ont poussés à sortir de la CEDEAO ont été clairement exprimées, c’est le fait que la CEDEAO s’est véritablement écartée des idéaux de ses pères fondateurs », a souligné le ministre burkinabè.

Le ministre Aboubakar Nacanabo a évoqué également le constat selon lequel la CEDEAO est parfois influencée par des puissances étrangères, une dynamique qui ne correspond pas à la vision du Burkina Faso. « Nous avons également constaté que la CEDEAO est par moment manipulée par des puissances étrangères. Nous estimons que cette façon de fonctionner ne correspond pas à ce que nous avons comme vision », a-t-il ajouté.

Par ailleurs, le ministre a clairement indiqué que le Burkina Faso demeure un membre actif de l’UMOA et, par conséquent, de la zone Franc CFA. « En ce qui concerne l’UMOA, jusqu’à présent, nous n’avons pas ces mêmes reproches. Donc nous restons membres de l’UMOA », a affirmé Aboubakar Nacanabo à l’AIB.

Aïcha Kaboré 

laredaction

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