Libéria : Le Président George Weah et son rivale Joseph Boakai à la recherche de soutien crucial
À l’approche du second tour des élections présidentielles au Liberia, les deux candidats principaux, George Weah et Joseph Boakai, intensifient leurs efforts pour sécuriser des alliances politiques cruciales. L’enjeu est considérable, chaque candidat cherchant à consolider sa position en ralliant d’autres partis à sa cause.
Joseph Boakai, ancien vice-président d’Ellen Johnson Sirleaf, adopte une stratégie claire en tendant la main aux petits partis. Il propose la formation d’une vaste coalition de l’opposition, soulignant que la victoire à la présidentielle passe par l’unité. Cette démarche survient avant même l’annonce des résultats définitifs du premier tour, dans un climat politique tendu et marqué par l’incertitude quant à l’issue du scrutin.
Au centre de cette situation se trouve Edward Appleton, arrivé troisième au premier tour. Bien que son rôle d’arbitre potentiel soit sujet à discussion, sa notoriété limitée auprès du public pourrait être un obstacle. Les autres candidats, tels que Lusinee Kamara, Alexander Cummings et Tiawan Gongloe, arrivés respectivement en quatrième, cinquième et sixième position, sont également au cœur de l’attention.
Parmi les candidats, Lusinee Kamara semble être le plus en mesure de jouer le rôle de faiseur de roi. À la tête d’une petite mais influente circonscription comptant un électorat musulman fidèle, il détient une certaine influence politique en cette période cruciale.
Alexander Cummings, qui a dénoncé des irrégularités électorales, pourrait décider de ne soutenir aucun des deux principaux candidats. Tiawan Gongloe, connu pour son intégrité, pourrait également faire un choix similaire, s’éloignant ainsi de George Weah en raison de son statut anti-système. Le Liberia attend avec impatience l’issue de ces tractations politiques, tandis que la commission électorale se prépare à publier les résultats définitifs d’un scrutin marqué par un pourcentage significatif de votes nuls en raison d’erreurs sur les bulletins de vote.
