En Italie, des migrants africains arrêtés suite à la mort d’un guinéen dans un centre de rapatriement

En Italie, des migrants africains arrêtés suite à la mort d’un guinéen dans un centre de rapatriement

La police romaine a annoncé lundi 5 février, l’arrestation de 14 migrants originaires de neuf pays différents pour leur implication présumée dans des troubles survenus dans un centre de rapatriement à la suite du décès d’un migrant guinéen.

Les événements ont débuté après la découverte du corps du migrant guinéen, dimanche matin. Les résidents du centre ont réagi en mettant le feu à des matelas et en lançant des objets en direction des forces de l’ordre. Des cabines téléphoniques ont été utilisées pour démolir deux cloisons. Certains migrants ont attaqué des véhicules de police, incendiant l’un d’entre eux, tandis qu’un autre groupe a pénétré dans une pièce où les effets personnels des forces de l’ordre étaient gardés, les emportant et les détruisant. Par ailleurs, huit caméras vidéo ont été détruites selon les rapports de la police.

La situation a nécessité l’utilisation de gaz lacrymogènes pour maîtriser les troubles, qui ont perduré jusqu’en soirée, entraînant trois blessures parmi les policiers. Les suspects appréhendés proviennent du Maroc, du Pakistan, de Guinée, de Cuba, du Chili, du Sénégal, de Tunisie, du Nigeria et de Gambie. Selon un député italien qui s’est rendu sur les lieux, le migrant guinéen âgé de 21 ans se serait pendu après avoir exprimé son désespoir de ne pas pouvoir retourner chez lui auprès de sa famille.

Riccardo Magi, exprimant son indignation, a qualifié ces centres de « trous noirs pour les droits et l’humanité », appelant à leur fermeture, soulignant que la plupart des personnes détenues ne seront jamais rapatriées.

Moussa K.

laredaction

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