Au Burkina Faso, le vaccin contre le paludisme est introduit dans le programme de vaccination

Au Burkina Faso, le vaccin contre le paludisme est introduit dans le programme de vaccination

Le Burkina Faso a franchi une étape significative dans la lutte contre le paludisme en devenant le deuxième pays africain à intégrer le vaccin contre cette maladie dans son programme de vaccination systématique. Le 5 février, le pays a officiellement introduit le vaccin antipaludique RTS,S dans 27 districts sanitaires, marquant ainsi une avancée majeure dans la protection de sa population contre cette maladie dévastatrice.

En effet, l’Organisation mondiale de la santé a approuvé le vaccin il y a deux ans. Bien que ce vaccin ne puisse pas arrêter complètement la transmission de la maladie, il a été reconnu pour sa capacité à réduire considérablement les infections graves et les hospitalisations liées au paludisme.

Il est important de noter que, jusqu’à présent, aucun vaccin contre le paludisme n’est capable d’arrêter la transmission de la maladie. Ainsi, d’autres mesures de prévention telles que l’utilisation de moustiquaires et la pulvérisation d’insecticides restent essentielles dans la lutte contre le paludisme. Cette maladie, transmise principalement par des moustiques infectés, peut entraîner des symptômes graves tels que de la fièvre, des maux de tête et des frissons.

Cette initiative survient peu de temps après le lancement par le Cameroun, le 22 janvier, du premier programme mondial de vaccination contre le paludisme destiné aux enfants. Selon l’alliance vaccinale Gavi, la phase initiale du déploiement du vaccin au Burkina Faso vise à cibler près de 250 000 enfants âgés de 5 à 23 mois, dans 27 districts sanitaires sur un total de 70.

Le Burkina Faso sous la direction de son Chef d’Etat, le Président Ibrahim Traoré, affirme ainsi son engagement à protéger la santé de sa population et à réduire la prévalence du paludisme dans le pays, contribuant ainsi aux efforts mondiaux visant à éliminer cette maladie mortelle.

Aïcha Kaboré 

laredaction

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