CEMAC : Le succès de la table ronde avec 9,2 milliards d’euros de promesses de financements pour 13 projets prioritaires

Les dirigeants de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) expriment leur satisfaction suite aux résultats positifs de la table ronde qui s’est déroulée les 28 et 29 novembre à Paris. L’objectif était d’attirer des financements pour 13 projets prioritaires de la région, et les promesses de financements ont dépassé les attentes, atteignant 9,2 milliards d’euros, notamment grâce à la contribution significative de nouveaux bailleurs, en particulier les Emiratis. .

La CEMAC a rassemblé des personnalités régionales, des décideurs, des partenaires technico-financiers, des investisseurs et des dirigeants d’entreprises majeures opérant sur le continent lors de cette table ronde organisée à Paris. Cette initiative visait à financer des Projets Intégrateurs et Prioritaires (PIP) essentiels pour la région. Les résultats sont probants, avec des promesses de financement dépassant l’objectif initial de 8,8 milliards d’euros pour les 13 projets, atteignant ainsi 9,2 milliards d’euros, soit un taux de souscription de 104%. Parmi les bailleurs, outre les institutions habituelles telles que la Banque africaine de développement (BAD), la Banque mondiale et l’Agence française de développement (AFD), les bailleurs moins conventionnels, notamment les investisseurs et bailleurs émiratis, ont joué un rôle clé en contribuant à près du tiers du montant total promis.

Cette réussite découle des efforts déployés par les dirigeants de la région au cours des derniers mois, multipliant les rencontres avec les bailleurs de fonds, les investisseurs potentiels, les fonds d’investissement, et les institutions financières et de développement, tant au Moyen-Orient , en Europe qu’aux États-Unis. Avec ces promesses de financement, la CEMAC peut maintenant passer à la mise en œuvre des Projets Intégrateurs et Prioritaires, principalement axés sur le développement des infrastructures cruciales pour la sous-région, considérées comme des obstacles majeurs au développement économique et à l’intégration régionale . Ces projets, qui impliqueront des partenariats public-privé, visent à améliorer les flux d’échanges à travers la construction de routes et de ponts, tout en ayant un impact positif sur la vie quotidienne des populations. Les projets liés à l’énergie, notamment les interconnexions, contribueront à augmenter le taux d’électrification de la région, actuellement à 40 %.