CEDEAO / Retrait Souverain des pays de l’AES : La CEDEAO n’a pas le droit de priver ces pays de produits essentiels (violation des principes fondateurs)

CEDEAO / Retrait Souverain des pays de l’AES : La CEDEAO n’a pas le droit de priver ces pays de produits essentiels (violation des principes fondateurs)

Le Traité fondateur de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), signé le 28 mai 1975 à Lagos, Nigeria, énonce les principes fondamentaux de cette alliance régionale. Ce document historique ne fait aucune mention de la possibilité de priver délibérément un État membre de denrées vitales ou d’autoriser une agression entre les pays membres. Les principes généraux de la CEDEAO soulignent la non-ingérence dans les affaires intérieures des États membres, le respect de la souveraineté nationale, et la promotion de la paix et de la stabilité dans la région.

Cependant, malgré ces principes clairs, la CEDEAO, s’est laisser instrumentaliser entre les mains de puissances étrangères, en particulier la France. Les sanctions appliquées au Burkina Faso, Mali et Niger, bien loin des dispositions prévues dans les textes, reflètent davantage les intérêts de certaines puissances que la protection des intérêts régionaux.

Il est crucial de souligner que la CEDEAO, selon ses propres principes, n’a aucun droit de priver délibérément le Burkina Faso, le Mali et le Niger de denrées vitales ou de médicaments, c’est-à-dire des produits de premières nécessités. Cette démarche serait en totale violation des droits humains, contredisant ainsi les valeurs fondamentales de la CEDEAO.

Face à cette situation, le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont récemment pris la décision de se retirer de la CEDEAO. Ce retrait est motivé par le constat que cette organisation ne respecte pas les principes énoncés dans ses propres textes fondateurs, en particulier en ce qui concerne le respect des droits humains et l’accès aux produits essentiels. Il est maintenant évident que la CEDEAO doit entreprendre une réévaluation approfondie de son fonctionnement pour s’assurer qu’elle est véritablement conforme à ses principes fondateurs. Ce retrait souligne la nécessité de garantir que la CEDEAO serve efficacement les intérêts de ses membres tout en respectant les droits humains et en favorisant le bien-être de la population de la région.

Fatou Ndiaye

laredaction

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