Zambie : Les services d’urgence en quête de mineurs portés disparus dans une coulée de boue

Zambie : Les services d’urgence en quête de mineurs portés disparus dans une coulée de boue

La Zambie est actuellement en proie à une situation critique alors que les services d’urgence luttent pour localiser une trentaine de mineurs illégaux portés disparus depuis deux jours dans une coulée de boue. Les autorités gouvernementales ont rapporté que malgré des efforts soutenus, les équipes de secours n’ont pas encore réussi à les retrouver.

En effet, le vendredi dernier, le ministre de l’Intérieur a annoncé que plus de 30 mineurs étaient pris au piège dans une coulée de boue déclenchée par des pluies torrentielles. Cette tragédie s’est déroulée dans une mine de cuivre à ciel ouvert, située dans la région de Chingola, à environ 400 km au nord de la capitale, Lusaka.

Le vice-président zambien, Mutale Nalumango, a qualifié la situation de « catastrophe » dans un communiqué dimanche. Malgré les opérations de sauvetage menées « de jour comme de nuit », l’équipe de recherche n’a pas encore réussi à localiser aucun des mineurs piégés, dont le sort demeure inconnu.

Les efforts de recherche sont concentrés sur trois emplacements du site minier artisanal, où des centaines de mineurs illégaux exercent habituellement leurs activités d’extraction de cuivre. La police a publié une liste de sept mineurs disparus, tout en reconnaissant que cette liste n’est pas exhaustive. L’incident s’est produit vendredi à 2 heures du matin, lorsque le site minier a été submergé par une coulée de boue, selon les informations fournies par le vice-président. La région de Chingola abrite l’une des plus grandes mines de cuivre à ciel ouvert au monde, avec des collines formées par les déchets miniers atteignant jusqu’à une centaine de mètres de hauteur.

La Zambie, en tant que l’un des plus grands producteurs mondiaux de cuivre, est confrontée à une épreuve difficile alors que les autorités s’efforcent de faire face à cette tragédie et de localiser les mineurs portés disparus.

Sonia G. 

laredaction

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