Sommet CEDEAO : La Conférence des Chefs d’Etats s’est-elle vidée de ses dirigeants ?
La session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est tenue dimanche 07 Juillet, à Abuja, capitale nigériane. Il s’agit de la 65ème session, qui a été présidée par le président de la République Fédérale du Nigéria, Bola Ahmed Tinubu, président en exercice de la CEDEAO.
Le constat fait, à travers les images de la session est que, bon nombre de chefs d’Etats n’ont pas pris part à cette rencontre qui leur est en réalité dédiée. Même les plus réguliers à cette conférence annuelle ne figurent pas sur les images, notamment le président Ivoirien, Alassane Dramane Outtara, son homologue et complice béninois, président Patrice Talon.
Serait-ce à cause de l’ordre du jour, qui avait mis l’accent sur la question du retrait des pays de l’AES ? Ou encore, à cause du courrier de Paris, qui exige des chefs d’Etats de la CEDEAO, des actions concrètes et plus sévères contre le Burkina Faso, le Mali et le Niger ? Si certains ont eu peur qu’ont les associent encore aux décisions insensées de leur organisation influencée par le France, d’autres seraient peut-être contre les instructions données par l’Elysée.
D’après les informations de sources crédibles, le patron français de la CEDEAO a donné des instructions fermes et claires à ses sous-préfets, contre les dirigeants des pays de l’AES. Selon les mêmes sources, il compte frapper fort sur la Diaspora de ces pays révolutionnaires, afin de faire plier genou à leurs leaders.
Il se peut que c’est en raison de ces sujets et plans diaboliques contre les pays frères d’Afrique, que d’autres chefs d’Etats n’ont pas voulu pointer leur nez et se sont fait représenter. Tout compte fait, les dirigeants de l’AES ont affirmé être prêts à toute éventualité et attendent de pieds ferme, la France et la CEDEAO qui veulent saper les efforts de reconquête des territoires africains des mains des impérialistes et des terroristes.
Fabio Damou
