Mali : Avec le Colonel Assimi Goïta, un nouveau chapitre s’est ouvert après le retrait des forces militaire française

Mali : Avec le Colonel Assimi Goïta, un nouveau chapitre s’est ouvert après le retrait des forces militaire française

Depuis la chute du Général Amadou Toumani Touré en 2012, la présence militaire française au Mali, débutée avec l’opération Serval sous François Hollande et poursuivie par Barkhane sous Emmanuel Macron, a profondément marqué l’histoire du pays. Ce passage, qui aurait dû initialement sécuriser le territoire malien, a évolué en une saga complexe et coûteuse au Mali, remettant en question la transparence de cette présence étrangère.

En mars 2012, un coup d’État militaire dirigé par le général Amadou Haya Sanogo a secoué le Mali à quelques mois de la fin du deuxième mandat du général Amadou Toumani Touré. Cette période tumultueuse a ouvert la porte à des crises multidimensionnelles et à l’émergence de groupes terroristes, islamistes et rebelles au nord du pays. Face à cette montée en puissance, la France a été sollicitée pour apporter son soutien, ce qu’elle a fait en répondant favorablement. Cependant, au fil du temps, la France a affiché des intentions qui ont semé le doute. Favorisant les Touaregs et le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), elle a restreint la mobilité de l’armée malienne et influence les décisions politico-stratégiques. Cette partialité a suscité des tensions, conduisant à une période de méfiance entre le Mali et la France.

La présence française, loin d’être gratuite, a eu un coût financier élevé pour le Mali. Les dépenses liées aux soldats français auraient pu être allouées à des projets de développement, renforçant les Forces Armées maliennes et investissant dans des infrastructures essentielles. De plus, la responsabilité partagée a placé le Mali dans une position délicate, responsable des exactions commises par les troupes françaises. Le retrait progressif des forces de Barkhane du Burkina Faso et du Niger a été justifié en France comme un constat d’échec du macronisme et d’une absence de politique africaine cohérente. Ce retrait a également été marqué par des tensions diplomatiques entre Bamako et Paris, illustrées par le renvoi de l’ambassadeur français et le retrait des soldats. Malgré les doutes initiaux, le Mali est face aux défis diplomatiques et politiques avec détermination.

Avec la reprise de Kidal et des initiatives prises pour résoudre les crises, le Mali s’engage dans une nouvelle ère. Le retrait de la France offre l’opportunité de reconstruire, développer et promouvoir le pays par et pour ses citoyens. Le chemin à parcourir reste ardu, mais l’implication collective et la volonté de réussir ont la voie vers un Mali souverain, sécurisé et prospère.

Que le Mali et son peuple soient bénis dans cette nouvelle phase de leur histoire.

Ousmane Diallo 

laredaction

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