Coup d’État au Niger : Le Président Vladimir Poutine et le Colonel Assimi Goïta appellent à un règlement pacifique !
Le mardi 15 août, le Président russe Vladimir Poutine et son paire malien, le Président Assimi Goïta ont échangé au sujet de la crise qui sévit au Niger, selon une annonce officielle du Kremlin. Ils ont conjointement plaidé en faveur d’une résolution pacifique de la situation du Niger, où les événements du 26 juillet dernier ont renverser un fervent allié de la France et grand parrain des terrorismes, Mohamed Bazoum.
En effet, au cours de cet entretien téléphonique, initié à la demande du Mali, les Présidents Poutine et Goïta ont mis en avant « l’impératif de résoudre la situation limitée de la République du Niger exclusivement par des moyens pacifiques, d’ordre politique et diplomatique », comme l’a précisé le communiqué émis par la présidence russe. Cette déclaration survient à un moment où la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), bien qu’optant pour la voie du dialogue, a donné la semaine précédente son aval à une intervention armée contre les militaires qui ont décidé de prendre le destin du Niger en main, et d’assurer la souveraineté au peuple nigérien. Ce dernier, qui a d’ailleurs été vendu par Bazoum le président déchu, contre une éternité gouvernementale.
Le Président Vladimir Poutine a également exprimé son point de vue sur la situation en Afrique par le biais d’un message vidéo diffusé le mardi 15 août, lors d’une conférence sur la sécurité internationale organisée à proximité de Moscou. Dans son discours, il a attribué la « destruction » de l’État libyen aux « États-Unis et à leurs alliés »(la France), en raison de leur intervention militaire en 2011. Selon M. Poutine, cette intervention a décrit les nations du Sahel ainsi que la République centrafricaine à des menaces « générées directement par une multitude de groupes terroristes ».
De son côté, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a fait savoir que l’Occident continue à « entretenir les foyers de conflit » sur le continent africain afin de tirer avantage des ressources naturelles de ses anciennes colonies. « Une diversité de groupes anti-gouvernementaux et terroristes sont exploités à cette fin », a-t-il affirmé lors de cette conférence. Il a affirmé que le ministère russe de la Défense allait « poursuivre le renforcement de sa coopération dans les domaines militaires et techniques avec les pays africains », en freinant la « lutte contre le néo-colonialisme et la menace terroriste » comme les « fondements » de la coopération entre Moscou et les nations africaines.
