Commerce : Les boissons énergisantes alcoolisées victimes de la désinformation
La désinformation consistant en politique à dénigrer, à nuire et à ternir l’image d’un adversaire, embrase désormais tous les secteurs. Depuis octobre 2023, elle s’est transportée dans le secteur du commerce dans la sous-région, particulièrement sur la vente des boissons énergisantes alcoolisées. De fausses accusations ont été portées sur ces boissons.
En Côte d’Ivoire par exemple, avant même que l’opinion publique ne se rende compte de la réalité, la distribution de ces produits a été interrompue. Les autorités ivoiriennes ont interdit la commercialisation des boissons énergisantes alcoolisées, sous la base des rumeurs et fausses informations qui présentaient ces produits comme une véritable menace pour la santé publique.
Se servant du délire des jeunes, lié à la consommation de la drogue et autres substances nocives comme Tramadol par exemple, les commanditaires ont alimenté des intox, attribuant le mauvais comportement des jeunes à ces boissons énergisantes alcoolisées. Une œuvre malhonnête de la concurrence et de ses alliés, selon des sources crédibles et dignes de confiance.
Une manœuvre qui a sérieusement impacté l’écoulement de ces produits mis en cause, créant une grande perte pour les importateurs comme pour les commerçants. A ce jour, l’on observe un silence radio autour de cette question, suscitant des interrogations au sein de la société, notamment de la clientèle. Puisque selon les informations, il s’agissait d’une suspension provisoire.
Une suspension temporaire, le temps d’effectuer des analyses et de réorganiser le marché. D’octobre 2023 à ce jour, cela fait près de dix (10) mois que cette situation dure, dégradant davantage la situation. Probable raison pour laquelle la décision d’interdiction la commercialisation de ces boissons est imputée aux concurrents par certaines personnes.
Foussa Djaba