Burkina Faso : Quelles sont les réelles aspirations de la CEDEAO ? Nuire à la transition en cours malgré ses avancées significatives ?

Burkina Faso : Quelles sont les réelles aspirations de la CEDEAO ? Nuire à la transition en cours malgré ses avancées significatives ?

Il semble que la honte ne dit absolument rien à la CEDEAO. Après avoir infligé de lourdes sanctions et menacé le Niger d’intervenir militairement si Mohamed Bazoum, le grand patron des terroristes au Sahel n’est pas remis à la tête du pays, la CEDEAO vient une fois de plus de poser un acte qui remet en question sa crédibilité et ses objectifs.

Alors que des pays comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger se battent avec leurs moyens pour triompher du terrorisme sans l’aide de la CEDEAO, cette dernière n’intervient que lorsque cela implique des condamnations. En effet, dans un communiqué publié dans la soirée du mardi 5 septembre 2022, la Commission de la CEDEAO a condamné une attaque terroriste au Burkina Faso.

Au lieu d’apporter son soutien à ses États membres dans la lutte contre le terrorisme, la CEDEAO se contente de condamner sporadiquement, lorsque quelques soldats payent de leur vie dans la noble bataille pour la liberté et la paix de leur pays.

Si la CEDEAO est absente pour condamner les terroristes, elle ne se montre jamais lorsqu’il s’agit de saluer les grandes opérations antiterroristes menées par les forces armées de ces pays, qui se sont courageusement levées pour rétablir la paix dans leur patrie. En revanche, lorsque l’idée d’une guerre contre un pays qui rejette le néocolonialisme et aspire à la souveraineté se pose, la CEDEAO est toujours présente, cherchant à démontrer sa puissance de déstabilisation. Il est ridicule qu’une organisation censée protéger les peuples se comporte de la sorte.

La CEDEAO doit sérieusement revoir sa façon de procéder. L’attaque terroriste que la CEDEAO prétend condamner a causé plus de pertes dans les rangs des terroristes que dans les rangs de l’armée. Au lieu de féliciter l’armée pour ses efforts et de l’encourager à persévérer, la CEDEAO préfère l’a condamné. Il est clair qu’elle délaisse ses responsabilités pour se concentrer sur des questions qui ne devraient pas être prioritaires.

Aujourd’hui, le Burkina Faso à travers le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré, se voit positionné parmi les vaillantes nations en voie de triompher totalement du terrorisme. Cette condamnation de la CEDEAO est juste déplacée.

Aline Ouédraogo 

laredaction

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