Burkina Faso/CEDEAO : Le Toutou des néocolonialistes français veut s’occuper du cas du Faso

Burkina Faso/CEDEAO : Le Toutou des néocolonialistes français veut s’occuper du cas du Faso

Le président de la République de Guinée Bissau, Umaro Sissoco Embaló, très attaché au patron de l’Elysée, président français en phase de chute libre, Emmanuel Macron, veut s’occuper du cas du Burkina Faso. Il s’est proposé le dimanche 07 Juillet 2024 lors de la session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO, tenue à Abuja.

Il était question pour les dirigeants de l’organisation sous régionale, d’accélérer et de dynamiser le dialogue entre la CEDEAO et les pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel (AES), dans efforts constants échoués d’avance, de ramener ces pays au sein de la CEDEAO. Le très conservateur des valeurs et principes impérialistes et néocolonialistes en Afrique, le général Umaro Sissoco Embaló, s’est volontairement proposé de mener cette mission auprès des autorités burkinabè.

Il faut souligner que ce président représente bien ce que le président burkinabè qualifie d’ « esclaves de Salon », qui travaillent pour les intérêts du colon. Pour rappel, suite au report de la présidentielle au Sénégal qui a entrainé de vives protestations dans le pays, le président Bissau-guinéen s’était empressé de féliciter et d’exprimer son soutien à celui qui voulait forcer les choses pour rester encore au pouvoir, Macky SALL, un autre allié des impérialistes.

Il avait qualifié la décision de son homologue de sage et de responsable mais tout le monde sait ce qui s’en est suivi. Des manifestations se sont accentuées avec une forte répression policière causant la mort à des citoyens sénégalais. Déjà, il a été un mauvais conseil pour le président sénégalais d’alors et l’on a une idée claire également de la manière autoritaire et arbitraire qu’il dirige la Guinée Bissau.

Les burkinabè ont une mauvaise image de ce président et ne veulent en aucun cas l’accueillir en tant que facilitateur sur leur sol. D’ailleurs la décision de retrait de la CEDEAO par le Burkina Faso et les pays frères de l’AES, est qualifiée d’irréversible par les dirigeants de ces pays qui sont prêts à tout pour maintenir leur collaboration tripartie en faveur du bien-être de leurs peuples.

Thomas B.

laredaction

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *