Afrique du Sud : Prétoria sous la menace de sanctions de l’Agence Mondiale Anti Dopage
Pas encore alignée sur le code mondial antidopage de l’AMA au niveau législatif, l’Afrique du Sud doit régulariser sa situation avant la mi-octobre, sous peine de sanctions qui pourraient toucher notamment les Springboks dès la Coupe du monde de rugby.
La raison ? La non-conformité de la législation sud-africaine avec le nouveau code mondial antidopage, mis en place par l’Agence Mondiale antidopage (AMA), qui a pris effet en 2021. Un ajustement que la France, par exemple, a mis en oeuvre au printemps dernier, dans le cadre de la loi olympique.
Jusqu’au 14 octobre pour suivre les recommandations
Pour ce qui est de l’Afrique du Sud, le comité exécutif de l’AMA a ainsi constaté, le 22 septembre dernier, la non-conformité de trois organisations antidopage à son code, dont celle de l’Afrique du Sud (SAIDS). Cela suivait un autre avertissement, début septembre, sur le laboratoire de Bloemfontein, frappé d’une restriction d’analyses, car pas au point pour certaines méthodes d’analyses. Des recommandations ont été transmises à la SAIDS, qui a jusqu’au 14 octobre pour les appliquer et, si elle n’y parvient pas, des sanctions peuvent frapper le sport sud-africain. Parmi elles, l’arrêt de financements de l’AMA, l’interdiction d’organiser sur son territoire de grandes compétitions internationales et, plus symbolique, l’interdiction de voir son drapeau national hissé lors de ces grands événements.
Si rien ne bouge d’ici là, les Springboks pourraient donc être touchés, de même que les Proteas, engagés dans la Coupe du monde de cricket en Inde. À plus long terme, ces éventuelles sanctions concernent aussi les futurs Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, en 2024.
Dans l’article du Daily Maverick, le ministre des Sports sud-africain, Zizi Kodwa, explique avoir demandé à rencontrer en urgence Witold Banka, le président de l’AMA. Les autorités sud-africaines voudraient faire appel, un appel qui serait suspensif, avant de mettre en conformité leur législation.
Franky