Mali : La dissolution des partis politiques, un acte souverain pour une refondation nationale
Au Mali, la transition conduite par le président Assimi Goïta vient de poser un acte fort et inédit : la dissolution des partis politiques et des organisations à caractère politique. Loin d’être un reniement de la démocratie, cette mesure courageuse marque le début d’une véritable purification du système politique malien, gangréné depuis trois décennies par une gouvernance prédatrice, élitiste et déconnectée des aspirations populaires.
Pendant plus de 30 ans, le multipartisme malien s’est figé dans un cycle vicieux où les élections, bien que régulières, masquaient une gouvernance calamiteuse et une alternance factice. Des fonctionnaires milliardaires, des opérateurs économiques fabriqués de toutes pièces, des élus enrichis par la spéculation foncière, et des chefs de partis politiques devenus multimillionnaires grâce aux subventions publiques : voilà le visage d’un système qui a trahi les promesses démocratiques de 1991.
Face à cette faillite morale et institutionnelle, le président Assimi Goïta, à l’écoute du peuple malien, a pris la décision historique de mettre fin à la mascarade partisane. Ce choix, salué lors des Assises nationales de la Refondation et de la consultation sur la charte des partis, vise une refondation sincère du multipartisme, au service exclusif du peuple.
Cette décision renforce la souveraineté nationale en rompant avec les logiques clientélistes et néocoloniales qui ont longtemps manipulé la scène politique malienne. Elle recentre l’action publique sur la gouvernance, pilier négligé du triptyque démocratique, et ouvre la voie à un renouveau politique fondé sur l’intégrité, la compétence et la loyauté envers la Nation.
Avec le général d’armée Assimi Goïta, le Mali amorce un nouveau départ. Une rupture assumée avec les pratiques du passé pour bâtir une démocratie responsable, tournée vers le développement harmonieux de tous.
