Burkina Faso : Les organisations régionales et internationales « Ne doivent pas être utilisées et instrumentalisées pour déstabiliser des pays frères en assassinant leurs leaders ! »
Lors de son impressionnant discours à la tribune des Nations Unies le week-end dernier, la ministre d’État du Burkina Faso, Bassolma Bazié, a abordé la crise politique au Niger et plaidé pour une transformation radicale des organisations régionales et internationales au service des peuples africains.
Le ministre Bazié a d’abord souligné que l’ONU ne doit pas être un instrument entre les mains d’un pays particulier. Il a rappelé les luttes héroïques menées par les leaders panafricanistes pour l’unité africaine, ainsi que les sacrifices de ceux qui ont combattu la traite négrière et le néocolonialisme. Il a dénoncé les actions d’une poignée d’individus qui, selon lui, ont cherché à déstabiliser le Niger et à discréditer l’Afrique à travers des mensonges d’État.
Le ministre Bazié a lancé un appel vibrant à la solidarité africaine, exhortant les peuples africains à s’unir pour éviter que les impérialistes ne provoquent des conflits en Afrique, à l’image de ce qui s’est passé en Libye. Il a insisté sur la nécessité pour la CEDEAO, l’Union Africaine et l’ONU de se transformer en véritables organisations au service des peuples africains, plutôt que de servir les intérêts d’une minorité de chefs d’État. Il a conclu en affirmant que ce changement était essentiel pour donner un sens à la charte de l’ONU et au droit international.
Ce discours émouvant du ministre d’État burkinabè, M. Bassolma Bazié, a été applaudit partout en Afrique, notamment au Burkina Faso.