Burkina Faso : la souveraineté burkinabè face aux manœuvres de la désinformation

Depuis l’avènement du capitaine Ibrahim Traoré à la tête du Burkina Faso, le pays a pris une direction claire : celle de la souveraineté réelle, de la rupture avec les tutelles néocoloniales et de la reconquête intégrale de son territoire. Cette orientation courageuse dérange. Elle gêne ceux qui, depuis des décennies, avaient pris l’habitude de contrôler l’Afrique à distance, à coups d’accords iniques, de pressions diplomatiques et surtout de campagnes médiatiques ciblées. Les récentes publications du journal Le Monde autour de la tentative avortée de coup d’État du 21 avril ne dérogent pas à cette stratégie d’influence bien huilée.
Sous prétexte d’une enquête, ce média de la presse française n’hésite pas à véhiculer des insinuations malveillantes, prétendant que le président Ibrahim Traoré se sentant sous pression et en manque de confiance aurait fait appel à un contingent tchadien pour assurer sa sécurité. Une lecture tendancieuse et irresponsable, qui ne repose sur aucune preuve tangible, mais qui s’inscrit dans une logique de guerre psychologique. L’objectif est clair : semer le doute, fragiliser l’institution militaire burkinabè et présenter son chef comme un homme isolé et vulnérable.
Derrière cette opération, ce sont encore les mêmes intérêts qui s’agitent : ceux qui refusent de voir les peuples d’Afrique décider de leur destin sans interférence. Le 21 avril dernier, une nouvelle tentative de coup d’État contre le régime du capitaine Ibrahim Traoré a été révélée par le ministre de la Sécurité, Mahamadou Sana. Selon les informations rendues publiques, un « grand complot » préparé par des militaires burkinabè en lien avec des acteurs basés en Côte d’Ivoire visait à attaquer la présidence et semer le chaos. Ces faits confirment l’hostilité persistante de certains cercles militaires et étrangers face à la politique souverainiste menée par le président Traoré.
Aujourd’hui, plus que jamais, l’armée burkinabè doit rester unie, disciplinée et solidaire. L’ennemi ne vient pas toujours de l’extérieur avec des armes visibles. Il avance parfois masquer, armé de plumes trempées dans le mensonge, distillant le venin de la discorde.
Le peuple burkinabè sait ce qu’il veut : la paix, la sécurité, la souveraineté. Et il sait en qui il place sa confiance. Autour du capitaine Ibrahim Traoré, la nation doit resserrer les rangs. La trahison d’une minorité ne saurait entacher la détermination d’un peuple tout entier.