Burkina Faso : La Politique de nationalisation des propriétés du pays en marche
Le gouvernement burkinabè sous le leadership du capitaine Ibrahim TRAORE, poursuit sa politique de nationalisation de tout ce qui appartient aux Burkinabè et qui entre temps était passé dans les mains des étrangers ou rentré dans le secteur privé.
L’idée est de permettre à l’Etat de mieux contrôler tout ce qui génère de la richesse pour le développement du pays et d’en faire profiter à tout citoyen burkinabè. Déjà, plusieurs sociétés et autres biens burkinabè privatisés ont été récupérer par l’Etat depuis l’arrivée du capitaine Ibrahim TRAORE au pouvoir, et bien d’autres s’en suivront.
Depuis jeudi 27 Juin, trois autres sociétés passent sous contrôle total de l’Etat, suite à l’approbation de l’Assemblée Législative de Transition (ALT) d’une loi introduite par le gouvernement. Il s’agit du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (Bumigeb) ; de la société nationale burkinabè d’hydrocarbures (Sonabhy) ; du centre de contrôle de contrôle des véhicules automobiles (CCVA), pour des raisons stratégiques.
Les députés ont donc donné au gouvernement du Faso, le quitus de retirer la privatisation de ces sociétés. Selon les informations, le CCVA dont les parts sont détenues à 51% par le privé sera déprivatisé, la Sonabhy et le Bumigeb seront maintenus dans le giron des entreprises publiques.
Dans un contexte de défis sécuritaire et économique, il importe pour l’Etat de prendre ses responsabilités afin d’assurer le bien-être socioéconomique des citoyens et un bon avenir pour le pays à travers une gestion responsable des affaires publiques.
Mathieu Foulba