Mali/Algérie : Y a-t-il un lien entre les récentes attaques terroristes et la déclaration du chef de la diplomatie algérienne ?
« La crise malienne ne nécessite pas de règlement militaire. C’est un conflit entre frères. Le règlement ne peut être que politique » C’est une déclaration du ministre algérien en charge de la diplomatie, Ahmed Attaf, lors d’une conférence de presse. Sa sortie fait suite aux récents combats acharnés menés par les FAMa, contre les groupes terroristes.
Des combats occasionnés par une coalition de forces terroristes, dans le Nord du Mali, précisément à la frontière avec l’Algérie. Les autorités algériennes cachent-elles quelque chose ? Pourquoi ne voudraient-elles pas que les rebelles criminels sans foi ni loi, qui menacent les maliens depuis plus d’une décennie, soient combattus et anéanti à jamais ?
En réalité ces propos du ministre des affaires étrangères d’Alger viennent augmenter les suspicions de l’opinion malienne et africaine en ce qui concerne l’implication de l’Algérie dans la crise sécuritaire que travers le Mali. Elle a d’ailleurs été cité comme faisant partie des alliés de ces ennemis de la paix au Mali, leur servant de base arrière.
De plus, la manie des autorités de la République Algérienne de s’accrocher à cet accord de paix jugé par les plus concernés comme inefficace, suscite également des interrogations. Ces autorités agissent ainsi en connaissance de cause sur la situation sécuritaire au Mali. Puisque qu’après près de neuf (09), de la signature de cet accord aucun résultat positif n’en est sortie.
Les groupes rebelles et criminels ont continué à massacrer forces de sécurité et civils de la République du Mali, ce qui a d’ailleurs occasionné la multiplication des coups d’Etats dans ce pays de la l’Afrique de l’Ouest. C’est une manière pour l’Alger de minimiser l’ampleur du confit et de cacher les manigances orchestrées par des puissances extérieures et leurs alliés dont elle pourrait faire partie.
Fabrice Samba