Burkina Faso : La France prise la main dans le sac avec des travaux clandestins à Ouagadougou
Rapidement, le gouvernement a réagit, et a pris des mesures radicales en suspendant les travaux de construction de bâtiments et d’ouvrages de stockage de carburant au sein de la résidence de l’ambassadeur français. Ces chantiers n’ont pas obtenu l’autorisation requise des autorités compétentes, mettant ainsi en lumière les agissements sournois de la France.
La découverte de ces travaux illicites, y compris la construction d’une soute à carburant débutée depuis 2023 et déjà alimentée en carburant par Total, est un affront au Burkina Faso. Le gouvernement a ordonné l’arrêt immédiat des travaux et la suspension de la fourniture de carburant, soulignant l’absence totale de respect des procédures légales.
Il est ironique de constater que l’ambassade de France n’a même pas pris la peine d’obtenir les permis nécessaires pour ces travaux. Ni permis de démolition, ni permis de construire, ni autorisation de fourniture de carburant n’ont été obtenus, démontrant ainsi un mépris flagrant pour la souveraineté du Burkina Faso.
Les entreprises impliquées, ainsi que Total Burkina, ont été convoquées et ont admis leur négligence dans la vérification des autorisations avant d’exécuter ces contrats. Il est clair que ces entités ont agi en toute connaissance de cause, dans le seul but de servir les intérêts de la France, sans se soucier des lois locales.
Cette affaire met en lumière la duplicité de la France et sa volonté de s’ingérer dans les affaires internes du Burkina Faso. Les autorités burkinabè doivent rester vigilantes face à de telles tentatives d’influence étrangère et prendre des mesures fermes pour protéger la souveraineté nationale.