Niger : La France libère t-elle des éléments terroristes emprisonnés pour attaquer les militaires et endeuiller des populations ?
Alors que les nouvelles autorités du Niger s’efforcent d’instaurer la stabilité au sein de leur nation, suite à la gouvernance tumultueuse du président déchu Mohammed Bazoum, considéré comme un soutien des terroristes et allié de la France, cette dernière déploie sur le sol nigérien une stratégie de déstabilisation similaire à celles utilisées au Burkina Faso et au Mali. Selon un communiqué du CNSP (Conseil National pour le Salut du Peuple), le nouveau régime en place au Niger, la France aurait ordonné à ses forces de libérer de manière unilatérale certains leaders et éléments terroristes détenus. Parmi eux se trouvent certaines têtes recherchées par le gouvernement burkinabé.
Rien n’explique mieux cette conduite de la France si ce n’est son affolement face aux différentes portes d’accès aux ressources naturelles du pays notamment l’uranium qu’elle risque de perdre très bientôt avec l’installation absolue des nouvelles autorités du Niger.
En effet, selon le communiqué lu par le colonel major Amadou Abdramane, le général Abdouramane Tiani, nouvel homme fort du pays, informe l’opinion nationale et internationale des événements d’une gravité exceptionnelle en cours au Niger impliquant des éléments des forces françaises. Ces dernières ont fait décoller un avion de type A400M depuis N’Djamena, au Tchad, aux alentours de 6h30 du matin (heure locale). Cet avion a rompu tout contact avec le contrôle aérien à l’entrée de l’espace nigérien, bien que ce dernier ait été fermé depuis le 6 août par les nouvelles autorités en raison de la situation actuelle du pays.
À cet effet, les forces françaises ont, « d’une façon unilatérale libérée des terroristes prisonniers », qui ont effectué « une réunion de planification » d’une attaque « contre des militaires nigériens dans la zone des trois frontières » entre Niger, Burkina Faso et Mali, dans l’ouest nigérien. Cette libération de terroristes par les forces françaises, sous les ordres de Paris, semble être à l’origine d’une attaque terroriste qui a visé la position de la garde nationale de Boukou dans la même zone des trois frontières le même jour.
L’objectif fondamental de ces actions déstabilisatrices de la part de la France envers le Niger semble être de fragiliser la population qui, depuis les événements du 26 juillet, soutient les nouvelles autorités. Cette démarche vise également à discréditer le CNSP et à semer un sentiment généralisé d’insécurité dans le pays. La France doit cesser de déstabiliser les pays du Sahel pour ses intérêts économiques. Il est essentiel que les nations du Burkina Faso, du Niger et du Mali collaborent pour contrer ces tendances et rétablir la sécurité et la stabilité dans la région du Sahel, qui est riche en ressources.
De cet instant, le CNSP a appelé les forces de sécurité nigériennes à rester en état d’alerte sur tout le territoire national, tout en incitant le peuple nigérien à demeurer mobilisé et vigilant. Le CNSP envisage également de porter cette question de violation de l’espace aérien devant les juridictions et instances internationales.