Côte d’Ivoire : Les boissons énergisantes alcoolisées réclamées suite à certaines révélations

« Nous avons été victimes d’une injustice suite à une conspiration » ; « (…) maintenant que le pot aux roses est découvert, ce n’est plus la peine de nous priver d’opportunités de développer nos activités commerciales à travers la vente de ces boissons, comme cela se fait dans d’autres pays de la sous-région ». Une déclaration d’opinion des commerçants qui ont été obligés d’interrompre leurs activités liées à certaines boissons énergisantes alcoolisées.

Quant aux consommateurs, « ces breuvages, nous les apprécions en raison de leur saveur et leur tonicité, nous permettant de nous ragaillardir à chaque fois qu’on sentait la fatigue » ; « Nous qui avions l’habitude, pour des moments spéciaux de nous égailler avec ces boissons, ça été un coup dur, de ne plus les retrouver sur le marché » ; « dans cette affaire, nous subissons le mauvais comportement des autres et il est temps que les autorités fassent quelque chose ».

Il s’agit bien d’une partie des propos de certains citoyens ivoiriens que notre rédaction a recueilli sur l’affaire de boissons énergisantes alcoolisées en Côte d’Ivoire. Pour rappel, ces produits de grandes consommations ont été interdits sur le territoire ivoirien il y a de cela dix (10) mois déjà. Une décision selon les autorités qui devrait permettre de mieux préserver la santé publique. Cependant cela n’a pas été le cas.

Les ivoiriens déplorent la persistance du problème d’addiction de substances nocives le plus souvent issues du mélange des boissons avec de la drogue ou des produits toxiques qui continuent de circuler librement avec une facilité d’accessibilité sur le marché. Or, il ressort des informations recueillies, qu’il s’agit d’un véritable complot orchestré par la concurrence avec l’appui de certains officiers, pour provoquer la disparition du marché ivoirien, ces produits autrefois populaires.

Raison pour laquelle des voix s’élèvent pour réclamer le retour de ces boissons et le rétablissement d’une justice commerciale. En effet, comme toute boisson, l’abus ou le mélange de ces boissons avec des produits nocifs, est dangereux pour la santé. C’est alors une question de sensibilisation et de prise de conscience par les jeunes gens.

Robert Bansa